Le film « 50 nuances de Grey » (2015), adapté du roman à succès de E.L. James, a reçu des critiques très partagées.
Sur le plan critique, il a été largement considéré comme un film de qualité médiocre. Les critiques ont souvent souligné des problèmes avec le scénario, les dialogues, et le manque de chimie entre les acteurs principaux, Dakota Johnson (Anastasia Steele) et Jamie Dornan (Christian Grey). Beaucoup ont trouvé que le film ne capturait pas bien la complexité émotionnelle ou le contenu explicite du livre, tout en restant superficiel dans son exploration des thèmes de la sexualité et des relations de pouvoir.
Du point de vue commercial, cependant, le film a été un succès. Il a attiré un large public, en grande partie grâce à la popularité du livre et à la curiosité suscitée par ses thèmes controversés. Cela dit, les avis des spectateurs sont également divisés : certains ont apprécié le film pour son aspect divertissant et ses moments sensuels, tandis que d’autres l’ont trouvé décevant ou ennuyeux.
En résumé, « 50 nuances de Grey » est loin d’être unanimement considéré comme un « bon » film sur le plan critique, bien qu’il ait connu un succès commercial notable.
Critiques
Ce qui s’annonce comme un thriller sensuel, voire sulfureux, sur une relation passionnelle, est constamment retenu. Parvenir à faire passer « Histoire d’O » de Just Jeackin comme un grand film sadien relève de la prouesse. Allez vous faire fouetter ailleurs.
Jacky Bornet sur FranceInfoMalgré son emballage soft-porn agréable, le film souffre parfois d’une idéologie balourde et nauséabonde.
Emily Barnett dans Les InrockuptiblesA l’arrivée, on se retrouve devant une romance banale à l’érotisme quasi nul : la tension ne monte jamais puisqu’on passe toujours à l’acte. (…) On en viendrait presque à regretter la tension sexuelle contenue de « Twilight », bluette dans laquelle les héros mettent quatre livres à concrétiser.
Vanina Arrighi de Casanova dans PremièreUn pathétique épisode de Greg le millionnaire dont le fonds sado-masochiste ne sert qu’à subvertir les codes de la comédie romantique en pliant chaque rebondissement aux clauses d’un contrat verrouillé jusque dans ses moindres détails.
Vincent Malausa dans les Cahiers du CinémaDans le fond, en deux heures, il n’y a de supplice que pour une seule personne : le spectateur.
Quentin Girard dans LibérationVerdict : le film, très sexy, s’avère plus drôle et plus enlevé que le roman.
Renaud Baronian dans Le Parisien